Le 20/05
Pour notre deuxième jour, après une bonne nuit de sommeil, je me réveille à 7h à cause de l’orage, mais apparemment ça n’avait pas l’air de déranger Elutheon. Le petit déjeuner nous a été servi à 8h en chambre, il était constitué de riz, d’une
sorte de salade de pâtes et légumes, du lotus, une prune, un miso, des quartiers d’orange, et sans oublier le thé vert. Personnellement, j’étais pas trop fan du lotus, par contre Geoff
a tout mangé.
Après ce copieux petit déj, nous avons commencé la journée par aller à l’université de Tokyo situé e juste à côté de l’auberge, l’entrée était
typiquement japonaise, composée d’un toit avec les arêtes recourbées. Ensuite nous sommes allés au sanctuaire de Nezu, c’était magnifique, l’entrée était gigantesque et certains chemins étaient ornés de torii oranges avec des inscriptions noires. Les torii étaient alignés les uns à la suite des autres, ça faisait une impression bizarre. Puis nous sommes allés tranquillement à la gare de Nippori en nous arrêtant à quelques temples.
Nezu respirait le calme, nous étions loin de l’ambiance du matin.
Nous étions allés à Ikebukuro, au grand magasin Seibu. Comme nous avions parlé la veille de cuisine avec les Môgi, au restaurant, ils avaient conseillé à Kuril d’aller dans un grand magasin. Autant aller au plus grand de Tokyo, le Seibu à Ikebukuro.
Au sous-sol des grands magasins, il y a toujours au moins un étage consacré à la nourriture. On peut acheter les ingrédients, ou bien acheter les plats tout prêts fabriqués sur place. Il y a surtout la possibilité de goûter à beaucoup de choses!
Ainsi, une marchande nous a fait goûter plein d’accompagnements en nous expliquant ce que c’était, comment on le fabriquait… Elle nous a recommandé d’aller à la boutique de Kyoto qu’elle représente ainsi que de visiter une arcade commerçante de produits traditionnels utilisés en cuisine.
Il y avait des quantités astronomiques de nourriture dans le magasin. Nous ne savions bientôt plus où donner de la tête ni quoi goûter. Nous avons cédé sur des dorayaki, gâteaux en sorte de génoise/pancake fourrés, un assortiment d’accompagnements, des inarizushi, un bentô… Le bentô, c’est le plateau repas traditionnel au Japon, plutôt pour le midi, il y en a des tas de sortes différentes. Dans les épiceries de quartier il y en a toujours
beaucoup pour pas cher, que le magasin propose de réchauffer avant d’emporter.
Les gens pensent que la vie est chère au Japon, mais soyons réalistes : même au restau, on mange bien (c’est à dire bon et en bonne quantité!) pour pas cher. On trouve des bentô dans les magasins pour 500 yens voire moins, c’est à dire actuellement 3,75€ (note au 18/01/09 : 500Y = 4,15€) . Ce sont des repas complets dont on se dit à la fin qu’on ne peut plus manger après. Allez trouver ça en France!
Après avoir visité le sanctuaire de Nezu et les quelques temples sur le chemin de la gare de Nippori, nous sommes retournés à Ueno faire un tour dans le parc.

Il y avait plein de grandes mares recouvertes de lotus et de roseaux. On s’est fait attaquer par des nuages de petites bêtes jaunes et on s’est fait bouffer les jambes par les moustiques, il faut dire que l’air était très humide à cause de la pluie tropicale que l’on a eue le matin.
Comme c’était la fin de la journée, nous n’avons malheureusement pas pu avoir accès au zoo de Ueno, puis nous avons aussi appris une triste nouvelle, le panda Lin Lin qui était abrité au zoo est mort le 30 avril dernier… A l’entrée du zoo on pouvait voir une boutique de souvenirs dans laquelle on pouvait acheter de nombreux objets à l’effigie de Lin lin, dont des petits gâteaux en forme de panda, fabriqués sur place, par une machine dont on pouvait admirer le fonctionnement depuis l’extérieur de la boutique. Il y avait toute une série de moules à gâteau alignés à la queue le leu disposés sur un
circuit qui avançait lentement. Il y avait d’abord une première machine qui mettait une première couche de pâte à gâteau, une deuxième qui disposait sur cette pâte ce qui devait être sans doute un carré de chocolat, qui est recouvert ensuite par une deuxième couche de pâte. Après, le moule se referme pour être chauffé par la suite dans un four, tout en restant sur le circuit qui continue à avancer. Une fois cuits, les gâteaux sont refroidis puis saisis par des pinces (toujours une machine) pour être déposés sur un nouvel appareil qui va emballer les gâteaux qui vont directement être vendus encore chauds.
Nous sommes ensuite allés visiter le temple de Kiyomizu-dô, l’accès s’effectue par un long chemin bordé d’une trentaine de lanternes en pierre, celles-ci sont allumées uniquement lors des cérémonies religieuses. Nous avons pu y voir la flamme de la paix d’Hiroshima. La légende dit qu’un homme a récupéré cette flamme sur les ruines de la maison de son oncle, mort sans doute pendant l’explosion de la bombe A. Au début, cette flamme a été gardée en souvenir comme un symbole de la vengeance du neveu, et avec le temps, le sens de ce symbole a changé, elle représente la paix ainsi que la lutte contre l’utilisation des armes atomiques.